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Yarumal a été fondée par le Visiteur et Gouverneur d'Antioquia Juan Antonio Mon y Velarde avec le nom de San Luis de Góngora le 29 mars 1787. Il semble que ce nom soit venu de l'imagination du gouverneur susmentionné, car on ne sait pas l'existence de un tel saint dans les saints catholiques.

L'acte de sa fondation se lit comme suit: «Dans la montagne Morro Azul, de Notre-Dame de Candelaria, le 29 mars 1787, moi, Don Pedro Rodríguez de Zea, lieutenant du gouverneur et administrateur du Trésor royal de ces vallées d'ours et de nouvelles populations, étant arrivés ici le 28 décembre du courant et y ont retrouvé de nombreux habitants, et en manquant d'autres; certains à cause de la proximité de Pâques et d'autres à travers les voix qui circulaient; J'avais des pistes à ouvrir pour trouver la plus grande place et trouver la ville ... J'ai lu à haute voix deux fois le décret de M. Oidor en présence de M. Plácido Misas´.

Son premier maire fut Don Francisco Leonín Estrada, qui construisit son premier temple au toit de chaume, qui deviendra plus tard une construction en briques et tuiles. Aujourd'hui, le temple de Nuestra Señora de las Mercedes occupe ce même endroit.

La municipalité a été érigée en 1821.

Yarumal a joué un rôle important dans l'exploit de libération. Dans ses domaines, le célèbre combat de Chorros Blancos a été mené, une action qui a consolidé les victoires de l'armée de Bolívar dans des batailles telles que El Pantano de Vargas et Boyacá, ce dernier le 7 août de l'année précédente.

Actuellement, c'est une municipalité de grand développement commercial. Plusieurs attractions ont à voir avec le plus illustre de ses fils, Epifanio Mejía, auteur de l'hymne d'Antioqueño. Le tourisme culturel est l'une des attractions actuelles, avec des endroits comme le musée Monseigneur Juan N. Rudea et la Maison de la culture.





Yarumal est une municipalité de Colombie, située dans la sous-région nord du département d'Antioquia. Il se limite au nord avec la municipalité de Valdivia, à l'est avec les municipalités de Campamento et Angostura, au nord-ouest avec la municipalité de Briceño, à l'ouest avec la municipalité de San Andrés de Cuerquia et au sud avec la municipalité de Santa Rosa de Osos. Son siège municipal est à 123 kilomètres de Medellín.

Son chef municipal est composé de 20 quartiers et la zone rurale de 52 trottoirs et 7 cantons. Son climat est très froid en raison de son élévation au-dessus du niveau de la mer (2265 m). Le nom actuel, Yarumal, vient de l'espèce végétale appelée yarumo, de la famille Moráceas, très abondante dans la région à l'époque de la fondation et connue en langue botanique latine sous le nom de Cecropia peltata L. La commune est également appelée la Cité du Retable, l'Étoile du Nord et la Sultane du Nord.

Yarumal est situé au nord du département d'Antioquia, à 123 km de la ville de Medellín. L'ensemble du territoire présente un relief assez montagneux, car il est situé sur les contreforts de la branche ouest de la chaîne de montagnes centrale des Andes. La commune a une extension territoriale de 724 km², dont 2,1 km² correspondent à la zone urbaine.

Climat

Le chef municipal (la principale zone urbaine de la municipalité) est situé sur une formation de forêt très humide de basse montagne, dans laquelle une pluviométrie moyenne annuelle entre 2000 et 4000 mm se produit et fournit une température moyenne de 17 degrés Celsius, variant en une plage comprise entre 12 ° et 19 °. Par contre, vers l'est de la population, à travers la zone de la commune de Campamento, la formation forestière devient prémontagnarde très humide, avec les mêmes précipitations mais avec une température qui passe entre 18 ° et 24 ° Celsius. La saison la plus pluvieuse à Yarumal est en août et la moins en février. L'extension territoriale de Yarumal (724 km²), se répartit comme suit en planchers thermiques: 16 km² en climat chaud, 275 en climat moyen et 433 en climat froid. Il n'y a pas de plancher thermique de type paramo.

Hydrographie

La commune possède un grand nombre de rivières, de marécages accidentés, etc., ayant ainsi un bon potentiel hydrique. Le principal affluent du territoire de Yarumal est la rivière Nechí, qui prend sa source dans les Llanos de Cuivá et s'appelle la rivière Yarumal. Plus tard, il prend le nom de Cañaveral (sur le territoire de Campamento) et dans la partie inférieure, il s'appelle proprement Nechí, puis renverse ses eaux dans la rivière Cauca. Le Nechí était important aux XVIIIe et XIXe siècles, car c'était un moyen de pénétration, à travers des détournements de bateaux qui traversaient la rivière Cauca. Ses eaux étaient parmi les plus riches en or de tout ce qui existait dans la région.

A noter également les ruisseaux Pajarito (près de Guásimo), Picadores (celui qui fournissait auparavant l'ancien aqueduc), Santa Juana, (celui qui alimente l'aqueduc actuel), Yarumalito (avec ses tunnels de mines d'or pleins de légendes) , Santa Rita (sur le chemin du même nom près de Mallarino), Espíritu Santo, el Rosario ou Media Luna (né à Alto de la Hundida), Ochalí et San Antonio, et les rivières San Julián et San José.

Démographie

Selon les chiffres de la DANE pour le recensement de 2005, Yarumal compte 41 240 habitants, dont 26 603 (64,50%) vivent en zone urbaine et environ 14 637 (35,50%) en zone rurale. La municipalité a une densité de population d'environ 56,26 habitants au kilomètre carré. Sur la population totale, 46,8% de ses habitants sont des hommes et 53,2% sont des femmes. La croissance démographique de Yarumal a été influencée par une série de facteurs tels que; déplacements dus à la violence, à l'augmentation des cultures andines, à la situation géostratégique, aux intérêts du travail, entre autres. Cette croissance a conduit la commune à être l'une des plus peuplées de la région, une dynamique qui se traduit par le déséquilibre entre la croissance démographique rapide et le développement urbain décéléré.

Le taux d'alphabétisation de la population de plus de 5 ans est de 88,1%. Les services publics ont une couverture élevée, puisque 96,7% des logements disposent d'un service d'électricité, 84,4% d'un service d'aqueduc et 76,2% d'une communication téléphonique.

Division administrative

La zone urbaine de Yarumal est composée de 27 quartiers et la zone rurale est composée de 52 villages et 7 cantons. La délimitation de la zone urbaine est approuvée par le conseil municipal au moyen de l'accord n ​​° 44 du 30 août 1995, par lequel «est établie la délimitation territoriale du périmètre urbain et suburbain de la commune».

L'activité économique de la commune dérive de l'élevage, de l'agriculture, des mines, du commerce et de l'industrie:

Parmi l'agriculture, il y a des cultures de café, de canne à sucre, de haricots, de banane, de manioc, de maïs, de pommes de terre, de cacao.

Parmi les animaux d'élevage exploités figurent les bovins et les porcs.

Parmi les mines, il y a l'or, le talc et la pierre calcaire, le marbre;

Parmi les industries figurent Setas de Colombia, Tablemac, Talcos de Yarumal.

Quant au commerce du yarumal, il est très actif, car c'est un centre stratégique entre la côte atlantique et l'intérieur de la Colombie.

Moyens de communication

Dans la municipalité de Yarumal, pratiquement tous les services de télécommunications possibles sont disponibles, des téléphones publics, en passant par les réseaux de téléphonie mobile, les réseaux haut débit sans fil, les centres de navigation ou les cafés Internet, la communication IP, etc.

La société principale de ce secteur est EDATEL, une filiale d'EPM Telecomunicaciones, pour laquelle elle utilise la marque «UNE»; Telecom, une filiale de Telefónica, est également présente et utilise la marque «Telefónica Telecom». Les deux sociétés fournissent des services de téléphonie, de télévision par abonnement et d'accès Internet, entre autres.

Il existe trois opérateurs de téléphonie mobile avec une couverture nationale et une technologie GSM, Comcel (d'América Móvil), Movistar (de Telefónica) et Tigo (d'ETB, EPM Telecomunicaciones et Millicom International du Luxembourg). La société Avantel opère également dans la commune offrant le service de jonction, qui se fait via un dispositif hybride entre téléphone portable et radio.

La municipalité dispose de plusieurs chaînes de télévision terrestres à signal ouvert; la chaîne régionale Teleantioquia avec une couverture à Antioquia, et les cinq chaînes nationales: les deux privées Caracol et RCN, et les trois publiques Channel Uno, Signal Institutional et Signal Colombia. Les sociétés de télévision par abonnement proposent leurs propres chaînes.

La municipalité a sa propre chaîne de télévision depuis plus de 20 ans, qui s'appelle actuellement TELEYARUMAL, et a été fondée par Monseigneur William Ruiz, elle est réglée sur la fréquence 95 du système câblé Telmex.

De même, la municipalité dispose de plusieurs stations AM et FM à couverture nationale, dont la plupart sont gérées par Caracol Radio ou RCN.



Les principales entités culturelles de la municipalité sont la maison de la culture Francisco Antonio Cano et le musée Monseñor Juan N.Rueda, en outre, la construction de la citadelle éducative et culturelle Horizontes est en cours d'achèvement, un projet du gouvernement d'Antioquia, qui promet d'être un important centre culturel et éducatif de Yarumal.

Festivités

Commémoration du combat de Chorros Blancos, 12 février

Les fêtes de Yarumo sont célébrées sur le deuxième pont de vacances du mois de juin.

Fondation de la municipalité, 29 mars

Règne du Nord

Fête patronale de la Virgen de la Merced, 24 septembre

Fêtes de Yarumo, au mois de novembre

Semaine sainte, sans date fixe au mois de mars ou début avril.

Points d'intérêt

École Rosenda Torres et Basilique mineure de Notre-Dame de la Miséricorde.

Basilique de Notre-Dame de la Miséricorde.

Capilla del Carmen, mieux connue sous le nom de Capilla de San Luis, a été pendant plus de 80 ans le temple paroissial de Yarumal pendant la construction de la basilique.

Maison de la culture Francisco Antonio Cano.

L'école Rosenda Torres, un bâtiment conçu par l'architecte belge Agustín Goovaerts.

Séminaire des missions étrangères, fondé le 3 juillet 1927 par Monseigneur Miguel Ángel Builes.

Séminaire du Christ prêtre.

Musée Monseigneur Juan N. Rueda, qui contient des pièces historiques religieuses.

Destinations écologiques:

Puentepiedra, un pont naturel sur la rivière Nechí, situé à environ 12 kilomètres de la zone urbaine. Il est accessible depuis la route d'Angostura, à une courte distance du pont Mallarino. La rivière coule sous une formation rocheuse de telle manière qu'elle ne peut être ni vue ni entendue, et réapparaît en surface quelque 600 m plus tard.

Pont de l'Arco de Velez. Ceux qui aiment les promenades écologiques se dirigent souvent vers cet endroit où se trouve une arche en ruine. C'était un lieu de commerce obligatoire entre la côte atlantique et le centre du pays. Il a été construit en 1887 et nommé Puente Vélez en l'honneur de l'avocat et général de l'envigado Marceliano Vélez Barreneche. L'œuvre a été construite par Baldomero Jaramillo Ruiz.

Trottoir Chorros Blancos. Il y a une auberge de campagne avec piscine, tennis de table, billard et salle de sport. Vous pouvez monter sur la colline, célèbre parce que là, le 12 février 1820, la dernière grande bataille de l'indépendance a eu lieu. Six mois après la bataille de Boyacá, un groupe de 100 soldats royalistes sous le commandement du colonel Francisco Warleta a tenté de reprendre le contrôle de la Nouvelle-Grenade et d'atteindre le Pérou, mais ce jour-là, à Alto Boquerón, ils ont été vaincus par le lieutenant-colonel José María Córdova, qui alors qu'il avait à peine 20 ans était déjà gouverneur de la province d'Antioquia et était à la tête d'une fraction importante de l'armée de Simón Bolívar.

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